Mission Kidnapping [PV :Kina et Aïcha]

Sasori n'as jamais été quelqu'un de très patient, ni de très compréhensif. Pourtant, il s'était promis de faire des efforts pour le nouveau. Parce que Tsukiko lui avait demandé. Et aussi parce que d'après elle, ce nouveau était doué. Comment s'appelait-il déjà ? Ah oui, Aïcha ! Bref. Devant le repaire de l'Akatsuki, Sasori, placé près d'un des oiseaux en argile, géants, de Deidara attendait le nouveau. Pour une fois, il ne portait pas sa cape d'Akatsuki, mais une cape noire, toute simple. Et il était dans son véritable corps, pas celui d'Hiruko. Il a de la chance quand même, pour une mission d'infiltration il pouvait se permettre de se servir de son apparence véritable. Bon Aïcha aussi, mais c'était uniquement parce qu'il était nouveau. Sasori avait rangé ses marionnettes dans des parchemins d'invocation, et il n'était pas reconnaissable. Bref. Le nouveau arriva, et le rouquin ne perdit pas plus de temps. Il se contenta de grimper sur l'oiseau d'argile de son coéquipier blond et de lancer à Aïcha :
"Monte. Pain, t'as-t-il parlé de moi et de notre mission ? Je suis Sasori No Akasuna. Notre mission consiste à capturer un ninja de Konoha, Kinata Hyûga, qui possède le Byakugan. Direction, Konoha."
La dernière phrase s'adressait à l'oiseau en argile. Le voyage pour se rendre à Konoha, dura trois bonnes heures, durant lesquelles Sasori ne prononça pas mot. Après tout, il n'as jamais été un grand bavard. Kinata Hyûga, la fille qu'il avait rencontré à Iwa. L'oiseau atterrit dans la forêt de la mort de Konoha. Sasori en descendit et regarda Aïcha faire de même. Il lui indiqua :
"Ne bouge pas."
Il sortit son parchemin d'invocation, contenant la marionnette d'un ninja possèdent une technique de téléportation, semblable à celle de Minata Namikaze. Il se plaça à côté de Aïcha et la marionnette fit quelques signes, maniés par les fils de Chakra qui la reliait à Sasori. Quelques secondes plus tard, ils se trouvaient dans un coin reculé du quartier Hyûga.
[HRPG : Pour le début, on fait quelques post avec Aïcha et pour la cohérence, Kinata nous rejoindra juste après.]

L'ironie d'Aïcha et ses traits fatigués lui passèrent au dessus de la tête. Il s'en fichait, comme de la plupart des choses. Et des gens. Pourtant il tentait d'être plus sympathique et légèrement plus attentif...Mais comme toujours, il semblait concentré et ignorer totalement les personnes proches de lui. Qu'est-ce qui pouvait bien retenir son attention ainsi ? Kinata Hyûga. Cette saleté d'Hyûga ! Qui avait réussi à atteindre un coeur glacé par les années et noyé dans le sang. Qui ne le détestait pas...Et ça, c'était suffisant pour que le Nunkenin s'attache dans le vouloir à cette fille aux longs cheveux noirs. Pour qu'il se sente coupable d'aller kidnapper cette fille. Pour qu'il sente mal à l'idée qu'elle allait certainement mourir. Et qu'elle allait le détester. Ce dernier point était un point certain dans l'esprit du maître des marionnettes. Il n'envisageait pas la situation autrement. Il réagirait comme d'habitude, froid et sérieux. Mais au fond de lui, un énième morceau de son coeur en bois se détacherait sans doute. Il aurait sans doute pas trop mal, il commençait à avoir l'habitude. Après tout, le bois se brise si facilement...Et Sasori se trouve être un pantin, bien qu'artificiel.
"Bon … c’est quoi le plan ? ON fait quoi ? Parce que c’est bien beau tout ça mais vas falloir agir intelligemment ! Non ?"
La phrase ne fit pas réagir Sasori. Il se contenta d'un vague signe de la main, comme à l'écoute de quelque chose. En fait, Sasori écoutait actuellement les bruits alentours. Il connaissait le système d'habitations de la famille Hyûga et savait d'hors et déjà qu'ils ne trouveraient pas Kinata dans la demeure principale. Question : Comment trouver la jeune Hyûga ? Simple, comme bonjour. Il sortit un autre parchemin d'invocation, et une toute petite marionnette en sortit sous l'impulsion de chakra du rouquin. Relié à Sasori par des fils bleus chakra, elle s'éloigna à toute vitesse, silencieuse.
"On va trouver la demeure de l'Hyûga. Ma marionnette s'en occupe. D'après les informations sur cette fille, elle habite seule mais certaines de ses "amies" passent souvent chez elle. Si elle est seule, je te laisserais t'en occuper, sinon je viendrais t'aider. Cette mission a aussi pour but de prouver aux autres membres que tu n'es pas qu'un...nouveau. Sinon, tu ne réussiras jamais à te faire respecter. "
Le rouquin attendit un petit moment que sa marionnette revienne. Il comprit aux geste du pantin de bois, que l'Hyûga était seule chez elle. Parfait.
"Elle est seule. Il est encore tôt, c'est le moment ou jamais d'agir. Je reste en retrait, je n'interviendrais que si je vois que tu n'as pas le niveau. Evite qu'elle alerte tout le quartier. "
Ce que le rouquin ne voulait pas dire, c'est qu'il ne souhaitait absolument pas être celui qui capturait Kinata.

Il ricana à la dernière phrase du pantin. Ce qui n'arracha même pas un froncement de sourcil au marionnettiste. Il était habitué à ce genre de réaction. Mais sa patience avait des limites, c'est sûr que rapidement il allait en avoir assez. Peut-être même à la première phrase que Aïcha prononcerait. Bon peut-être aussi qu'il parviendrait à se contrôler, à être...patient...avec ce nouveau. Ou alors, il allait le tuer. Le massacrer. Pour lui avoir fait perdre patience. Non, non, le laisser vivant et en bonne santé, c'est bien. C'est mieux. Et puis, il n'avait pas spécialement envie de se fâcher avec sa Nee-chan. Nee-chan ? Tsukiko. La "petite-soeur" de Sasori. Soeur de coeur, tout du moins. C'était la seule avec Deidara, qu'il appréciait. Et puis, rappelez-vous, mademoiselle Uchiwa lui a demandé. Il fallait qu'il soit...sympathique avec Aïcha. Oh, il n'était pas obligé, mais il se sentait redevable envers la gamine, et il était donc rare qu'il lui refuse quoi que ce soit.
"Te fais tu respecter toi ? As tu besoin de monter ta force pour ce seul but ? Personnellement je trouve ça stupide ! Si jamais il trouve que je ne suis pas assez forts il avait cas me laisser tranquille dès le début ! Maintenant c'est trop tard ... "
Le rouquin retient de justesse un soupir. Il n'a rien compris, cet idiot. L'Akatsuki n'as pas pour but d'aider tous les ninjas un tant soit peu puissants à se faire respecter. Non, bien sûr que non. Mais si, il souhaitait de ne pas devenir le larbin de service ou le souffre-douleur de l'organisation, il devait démontrer un tant soit peu de force. Pas comme Tobi. Ce crétin...était véritablement le chien-chien de l'Akatsuki. Enfin...Ses airs enfantins et stupides devaient bien cacher quelque chose. Et Sasori ne tentait pas de deviner ce que c'était, il laissait ça à ceux que ça intéresseraient. Il se fiche de Tobi. Il ricana de nouveau à la dernière parole du maître des marionnettes.
"C'est surtout que tu n'as pas envis de venir. Hein ! Es ce toi qui est trop faible pour ne pas m'accompagner ? As tu peur de voir cette fille ce faire massacrer ? Ou étais tu un flemmard ? Dans tout les cas tu ne mérite pas le respect ! "
Les poings de Sasori se serrèrent d'eux-mêmes. Il réussit pourtant à garder un visage indifférent. Et à il indiqua, comme si il n'avait même pas pris conscience que le nouveau avait parlé.
"Aurais-tu peur ? Tu devrais déjà être en train de la capturer...Bien puisqu'il en ai ainsi, je vais passer devant. J'aurais du me douter que tu n'étais qu'une mauviette, gamin."
Et sans perdre de temps, le marionnettiste s'avance entre les rues, désertes vues l'heure matinale. Il s'arrête devant une des demeures secondaires des Hyûga. Et il ouvre la fenêtre à l'aide de la mini-marionnette de tout à l'heure. Il la rangea dans un parchemin juste après. Et puis, il entra dans la demeure. Pour se retrouver directement dans la chambre de Kinata Hyûga, tranquillement en train de dormir dans son lit. Le rouquin ne fixa pas la Hyûga et sortit un morceau de tissu blanc. Il le tient fermement, presque prêt à prier le ciel pour ne pas avoir à faire ça mais il savait très bien qu’il n'avait pas le choix. Alors, il s'avança vers le lit et posa avec force le bâillon sur la bouche de la jeune ninja. Elle ouvrit les yeux, et il faillit ôter le tissu mais le noua finalement autour de sa tête.

-Chiki ! Viens ici que je t'attrape !

Je me trouvais actuellement dans une espèce d'immense prairie, avec ma meilleure amie, Chiki, une rouquine aux yeux verts d'eau. Elle comme moi, portions des robes blanches, à volants qui à nos moindre gestes se soulevaient légèrement. Je me mis à courir après ma rousse préférée, et elle fit de même. Elle trébucha, alors et se mit à pleurer. Cela me surprit. Ma Chiki ! Pleurer ? Elle ne pleure jamais d'habitude ! Mais quand je tentais de m'approcher d'elle, elle se transforma en ma cousine. Hinata Hyûga, mais alors âgé de six ans. C'était une petite fille adorable, au visage bouleversé par ses larmes, elle ne braillait pas, pleurant en silence. Je m'assis à côté d'elle. Et la pris dans mes bras. Je n'avais jamais fait ça avec qui que ce soit. Les contacts, les câlins, ce n'est pas vraiment mon truc. J'ai toujours eu du mal à être démonstrative par les gestes. Soudain, Hinata se transforma à son tour. Elle devient Shujin, un Shujin enfant et en colère :

-Méchante, méchante !

Je fondis en sanglots, que qu'il changeait de nouveau et tous ceux que je connaissais défilèrent en me traitant de tous les noms, sauf ma petite Hinata.

J'ouvris alors, les yeux, expulsée de mon rêve. Pour plonger dans le regard doré du Scorpion des Sables Rouges. Je cru un instant que j'étais encore en train de rêver, jusqu'à ce que je sente le bout de tissu qui m'empêchait de parler, d'ouvrir la bouche. J'étais légèrement choquée...Car après tout, Sasori avait été gentil avec moi lors de notre première rencontre. Je me relevais vivement, repoussant à bout de bras Sasori, et allais me plaquer dos contre un mur. Je fixais le rouquin, accompagné par un garçon aux cheveux bleus, qui m'était alors totalement inconnu. J'ôtais vivement le bâillon de ma bouche et criais :

-QUE FAITES-VOUS CHEZ MOI ?!

J'espérais mine de rien, alertée tout le quartier, car j'étais de toute évidence incapable de battre ses deux ninjas. Surtout que je venais de me réveiller, que j'étais désarmée.